Projets personnels
Habituellement, si ce n’est pas absolument toujours, les photographes exercent ou choisissent leur métier par passion. On commence à faire de la photo parce qu’on est attiré par le médium. Lorsque que vient le temps de choisir la carrière qui les occupera jusqu’à la retraite, la plupart des gens choisissent une occupation pour la quelle ils auront un penchant ou qui fera appel à leurs aptitudes ou goûts personnels. On deviendra médecin ou infirmier par compassion, ingénieur ou comptable parce qu’on est à l’aise avec la physique ou les mathématiques, vétérinaire parce qu’on aime les animaux… Le photographe ne choisit pas une profession, il adapte sa passion aux exigences de son nouveau métier. Il apprendra sans doute des techniques nouvelles comme l’éclairage de studio, le portrait corporatif, la photo industrielle ou d’architecture. Mais en parallèle, il continuera de prendre des photos pour son plaisir et consacrera une partie de son site web à ses photos personnelles. Un peu comme les philanthropes qui financent leur Université ou les grandes vedettes du sport ou de la scènequi visitent leur ville natale, les photographes veulent rester en contactavec leurs premiers amours.
Dans cette section j’ai choisi de présenterdes projets personnels que j’ai réalisés au fil des années, parfois dans le cadre de mandats commerciaux, d’autres fois simplement par intérêt particulier ou pour un penchant artistique. Architecture à l’Abandon et Découvertes aux chantiers appartiennent à la première catégorie. Alors que je documentais la construction d’un édifice au centre ville de Montréal je me suis mis à photographier des espaces condamnés à la disparition, ce qui a donné naissance à d’autres projets tels que Avant l’après ou Quand le laid se fait beau. Les expositions organisées parla CAPIC ont donné naissance à la série Le Soulier Rouge et à Humanoïdes ou les Dessous. Le Pinhole Project ou certains autres comme les photos prises envoyages sont arrivés spontanément.
Dronographies: Learning to Fly
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Architecture à l'abandon
Fasciné par les lieux qui témoignent du passé, François LeClair a su capturer la beauté de ces lieux condamnés à la démolition.
L’objectif a fixé avec émotion les restes d’un quotidien à jamais oublié. Le photographe est le dernier témoin des lieux. L’immeuble raconte son histoire.
Au final, l’angle et la lumière de chaque photo font jaillir des images au charme nostalgique. François LeClair a transformé des débris et vestiges en poésie esthétique. Beauté et tristesse s'y fondent et se confondent.
Avant l'après...
Voici les dernières photos d'un chalet tout juste avant sa démolition.
Quand le laid se fait beau
Le viaduc au coin des rues Iberville et Saint-Joseph est laid. Très laid. La ville de Montréal, sans doute dans le but de poser un diagnostic sur son état de décrépitude avancée, y a tracé ça et là des inscriptions de couleurs, formes et natures variées. Juxtaposées aux nombreuses fissures et craques elles apparaissent comme autant de cicatrices d'un polytraumatisé.
Par un après-midi glacial de janvier, j'ai passé tout près d'une heure à le photographier sous toutes ses coutures et points de suture. Voici les 18 images que j'ai retenues.
Divers projets personnels
Voici divers projets personnels.
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Galerie Photo du Jour
Dans cette section, j'entends afficher régulièrement des photos que j'aime, en expliquer l'origine, la réalisation, la découverte ou ne rien dire du tout. Il peut s'agir de photos personnelles ou encore tirées de mandats que j'ai réalisés, plus ou moins récemment. Mes choix seront aussi variés qu'hétéroclites témoignant de de l'étendue de mes intérêts comme photographe, montréalais d'abord mais vagabond tout autant...
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À l’occasion d'une exposition annuelle de la CAPIC (Association canadienne des créateurs professionnels de l’image) le thème proposé était « Le soulier rouge ».
Chaque participant empruntait une des paires de souliers rouges achetées pour l’occasion et réalisait une photo les mettant en vedette. Dès le départ, cette thématique ne fit pas l’unanimité. Certains la trouvaient trop contraignante, d’autres trop frivole et plusieurs n’étant pas inspirés ont préféré s’abstenir de participer à l’exposition. Cette controverse a incité le photographe à aborder le défi sous un angle social. François LeClair a photographié une enfant d’origine asiatique portant une boite contenant les souliers rouges comme une offrande, en référence aux enfants qui fabriquent ces produits de luxe. Sur la boite contenant les souliers se trouve une mise en scène où les souliers, tel un couple, simulent un rituel de séduction.
Lors d’une des expositions annuelles de la CAPIC (Association canadienne des créateurs professionnels de l’image), les participants étaient invités à explorer le thème « La boite noire ».
Cette thématique offrait aux participants de multiples possibilités. François LeClair a choisi de faire un autoportrait de la boite noire. Pour ce faire, il a dissimulé une caméra numérique dans une boite en carton et fabriqué un objectif en perforant un minuscule trou dans le couvercle protecteur de l’appareil. Il l’a ensuite placé devant le miroir d’une vieille commode dénichée à l’auberge Bonheur d’occasion à Saint-Henri.
Lors du vernissage, les photographes pouvaient présenter leurs portfolios aux visiteurs en l’accompagnant d’un autoportrait. François LeClair a donc élaboré sur le thème de « La boite noire » une série de photos que vous pouvez voir dans cette section, ainsi que son autoportrait accompagné de sa boite noire.
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Couples mixtes, en Noir & Blanc
J’ai toujours trouvé beaux les couples mixtes.Parce que forcément ils sont différents, affichent une certaine témérité ousont simplement un peu hors normes. On pourra prétendre vivre à une époque où plusieurs tabous tombent,certains ont la vie dure. Si nombre de sociétés sont plus tolérantes, d’autrespar contre semblent vivre à une autre époque. L’actualité en ce début 2020 nousapprend à cet égard de bien tristes leçons. Photographier des couples auxorigines ethniques, raciales ou nationales différentes ne représente plus denos jours une démarche artistique hors du commun. On a vu souvent des images decouples mixtes, gais, transgenres ou simplement de femmes exerçant des métierstraditionnellement occupés par des hommes. Elles ne devraient plus susciter deréactions, négatives ou positives. Etpourtant dans plusieurs organisations,sociétés ou gouvernements on doit envisager la mise en place des mesures dediscrimination positive. Mon projet de photo vise ainsi à répéter bienhumblement, une fois de plus, ce crédo de tolérance, de respect et d’inclusion.
Je suis donc à la recherche de participantsque je photographierai dans leur environnement, dans un lieu où ils pratiquentune activité qu’ils aiment ou simplement dans un endroit public, voire en studio.Je leur demanderai de me raconter leur histoire, leur rencontre, de simplesanecdotes ou les embûches qu’ils ont rencontrées. La discrimination aussi.
Je me déplacerai volontiers dans la granderégion métropolitaine de Montréal et m’assurerai de respecter les consignessanitaires exigées par les autorités.
J’ai choisi de travailler en Noir et Blanc, médiumtoujours prisé par les photographes en quête d’authenticité.